L’équipement de protection individuelle pour la sécurité

Publié le : 18/08/2022

Selon le Code du travail Art. R233-83-3, les équipements de protection individuelle (EPI) sont obligatoires dans les entreprises qui ne peuvent mettre en place des solutions de protection collectives. Voici de quoi l’on parle.

À quoi servent les EPI ?

Dans certaines entreprises, le danger est omniprésent. Afin de protéger les salariés, les protections collectives doivent être mises en place. Cependant, il peut arriver que les risques soient tellement importants, qu’il faille protéger le personnel individuellement. C’est pourquoi les fameux EPI sont importants.

Il n’existe pas d’EPI communs à toutes les entreprises. Ils doivent être adaptés aux risques encourus ainsi qu’aux conditions de travail du salarié. Pour cela, une évaluation des risques est indispensable pour mettre en place les bons EPI.

Les différents types d’EPI

Il existe 8 familles d’EPI :

  • Protection de la tête
  • Protection de l’ouïe
  • Protection des mains
  • Protection du corps
  • Protection des pieds
  • Protection des yeux et du visage
  • Protection des voies respiratoires
  • Protection contre les chutes de hauteur

Ces équipements de protection individuelle sont classifiés en 3 catégories et chacune est adaptée en fonction des risques encourus.

Catégorie 1 : les risques mineurs

Pour les risques mineurs chimiques, mécaniques ou physiques ont pour but de protéger contre les vibrations ou chocs n’affectant pas les parties vitales ni susceptibles d’occasionner des blessures irréversibles.

Il s’agit de casques, de lunettes de soleil, de gants pour le jardinage ou le transport, de tabliers, etc. Pour cette catégorie, une procédure d’auto-certification est suffisante. Les salariés se doivent d’inspecter leur équipement avant de le porter.

Catégorie 2 : les risques intermédiaires

En plus de protéger contre les risques mineurs, les EPI de catégorie 2 doivent aussi protéger des chocs affectant les parties vitales du corps, au même titre que les blessures pouvant être irréversibles.

Il s’agit de visières de protection, de gants anti-coupures, de chaussures de sécurité, de lunettes et/ou masques de protection, de casques, etc. Pour ces EPI, un examen de certification par un organisme externe est obligatoire afin d’obtenir la norme CE. Là encore, la vérification avant utilisation est de mise et une vérification annuelle par un professionnel est obligatoire.

Catégorie 3 : les risques graves ou mortels

Dans cette catégorie, l’on retrouve les EPI protégeant des accidents mortels. Ils peuvent être des harnais, des cordes et mousquetons, des masques respiratoires, des protections antibruit, etc.

Les contrôles des équipements de cette catégorie sont rigoureux. En plus de la certification CE, il est obligatoire de contrôler la fabrication et le respect des processus ayant abouti à la certification par un organisme indépendant. Tout comme pour les autres EPI, le personnel doit vérifier son matériel avant de le porter et un contrôle annuel par un organisme certifié est aussi obligatoire.

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